My parrot

Perroquet  huile sur toile ©Céleste

Perroquet, détail d’une peinture en cours, huile sur toile, 2014 ©Céleste

Youhouh ! Je vous présente mon beau perroquet. Il y a une déferlante « perroquets-jungle » depuis déjà quelques années dans les motifs et dans la mode mais j’avoue ne pas m’en lasser, la preuve, c’est que j’en mets dans mes toiles. Un exotisme à moindre coût pour nous autres pauvres occidentaux : les merles et les mésanges ne nous feraient-ils pas rêver ?

Pied de biche Margiela

Silhouette du défilé Margiela Haute-couture été 2014

Silhouette du défilé Margiela Haute-couture été 2014, photoshop ©Céleste

Une silhouette du dernier défilé Margiela. Notons la chausse pied-de-biche, qui rappelle une forme de chaussure traditionnelle au Japon.

Les poignets de Giambattista Velli

Silhouette du défilé Giambattista Velli haute-couture printemps-été 2014

Silhouette du défilé Giambattista Velli haute-couture printemps-été 2014 © Céleste

Pour une poignée de main pleine d’assurance (et une allure pleine de classe), parez vos poignets des bracelets larges de Giambattista Velli.

Sinon, le dessin de la silhouette, vous le préférez avec ou sans stylo autour ? Sans stylo, c’est plus léger, plus pictural, plus romantique. Avec le contour, c’est plus précis mais ça donne un petit côté 80′s je trouve. Alors ?silhouette giambattista velli illustration ©celeste

Club Chanel

Défilé Chanel haute-couture printemps-été 14 sébastien tellier ©celeste

Défilé Chanel haute-couture printemps-été 14, stylo, photoshop ©Céleste

Saint Karl (Lagerfeld) a de nouveau étonné et ravi les invités mardi dernier au défilé Chanel haute-couture au Grand Palais, avec un orchestre de Sébastien Tellier et ses musiciens. Sur une musique bulle de champagne, les mannequins, fraîches, sportives et souriantes ont descendus les escaliers « en sautillant » (et en baskets ! vive le plat !), dans un décor de club spatio-temporel, ou plutôt intemporel : c’est ça la magie Chanel, et ça opère à tous les coups.

D’après Vallotton

D'après une gravure sur bois, L'irréparable, de  Félix Vallotton, stylo, 2014 ©Celeste

D’après une gravure sur bois, L’irréparable (1898), de Félix Vallotton, stylo, 2014 ©Celeste

Aujourd’hui, c’était l’avant-dernier jour de l’exposition Félix Vallotton au Grand Palais. Il était temps que j’y aille ! Extrait de mon carnet d’expo représentant une de ses gravures sur bois, L’irréparable (1898). J’aimais bien la grosse potiche chinoise en bas à droite avec la bouche du poisson. La plante jaillit de la potiche, Monsieur et Madame sont fondus dans un canapé aussi noir qu’eux et ils sont aussi muets que le poisson. Le graphisme des gravures de Vallotton est impeccable, tout comme les aplats de couleurs de ses peintures.

Manifeste pour aimer les fleurs

Manifeste pour aimer les fleurs, aquarelle, 2005 ©Celeste

Manifeste pour aimer les fleurs, aquarelle, 2005 ©Celeste

J’ai retrouvé ce carnet dans lequel, à côté de ce joli motif de fleurs peint à l’aquarelle, j’ai écrit « Oui monsieur, j’aime les fleurs, parfaitement ». Cette phrase a valeur de manifeste : la revendication d’aimer les fleurs dans un monde trop masculin, et qu’aussi, aimer les fleurs n’est pas faiblesse. Oui, j’aime les fleurs et c’est là ma puissance, c’est ce que ça veut dire. Cela me fait penser à une exposition de l’artiste Camille Henrot intitulée Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les fleurs ? à la galerie Kamel Mennour en 2012.

Deux verres

Deux verres, photoshop, 2014 ©Céleste

Deux verres, photoshop, 2014 ©Céleste

Dans une époque où les magasins sont devenus la forêt de l’homme moderne, et que le shopping est aujourd’hui comparable à la cueillette des champignons, il faut bien se dire que ce n’est pas le fait d’acheter qui nous apportera une quelconque satisfaction mais le sentiment de « la bonne trouvaille » (comme un cèpe sous un tas de feuilles mortes) : savoir dénicher le bel objet dans le foisonnement matériel, tels ces deux verres opalins, rares, d’une teinte jaune-vert trouvés chez Emmaüs à quelques semaines d’intervalle, à 0,50€ l’un. Comme quoi, ce n’est pas le portefeuille qui fait l’œil !