
D’après les précédentes campagnes Céline (à gauche) et Paul Smith (à droite), aquarelle, 2014 ©Céleste
Quelles marques incarnaient ces deux femmes dans des campagnes des années précédentes ? Saurez-vous les reconnaître ? Réponse dans la légende.
Charlotte Gainsbourg pour Louis Vuitton, d’après la photo de Annie Leibovitz pour la campagne automne-hiver 2014-15, illustration feutres et aquarelle, 2014, Céleste
Charlotte Gainsbourg posant pour Louis Vuitton, vous en pensez quoi ? Moi, j’aime bien l’ambiance de cette campagne, photographiée par Annie Leibovitz (dessin d’après sa photo ci-dessus), Juergen Teller et Bruce Weber. Sur d’autres photos de la campagne, on voit Charlotte Gainsbourg dans des ateliers d’artistes.
Les filles présentent la collection printemps-été 2014 de Tara Jarmon dans un décor brésilien architecturé dans un film de mode très inspirant (réalisé par Benjamin Seroussi). L’ambiance de cette pose me fait penser à une œuvre de Martial Raysse, Soudain l’été dernier (1963).
Silhouettes de l’expo Dries Van Noten-Inspirations, Musée des Arts Décoratifs de Paris, stylo, feutres, 2014 ©Céleste
Si vous avez envie d’une atmosphère surannée, orientaliste, intimiste et artistique, allez voir la belle expo Inspirations – Dries Van Noten sur le créateur belge au Musée des Arts Décoratifs de Paris. J’aime son univers, avec ses soieries brodées de fleurs, ses déclinaisons infinies de couleurs… L’image d’une femme (et d’un homme) perpétuellement en voyage: un voyage littéraire, pictural, folklorique, visuel, floral.
Également à voir dans l’exposition une installation vidéo de David Michalek conçue spécialement.
Le supermarché a inspiré l’art depuis les années 60, voici qu’il inspire la mode (et on a adoré) ! (ici look 34). Mais quand est-ce que le supermarché (celui de la vraie vie, le très grand très impersonnel) s’inspirera de l’art et de la mode ? que l’on verra souffler un vent de liberté et de créativité qui ira jusqu’à chambouler le principe des rayons de la grande distribution ? Il faudrait des têtes de gondole artistes… Ah oui, j’oubliais : la particularité du Chanel Shopping Center, c’est que les produits n’avaient pas d’étiquettes de prix. Car Chanel, ça n’a pas de prix…
Elles sont sublimes. Elles déambulent dans les rayons et choisissent leurs produits dans le supermarché Chanel : des bisCOCOttes, du lait de COCO, des mouchoirs « les chagrins de Gabrielle », des oeufs N°9, des paillassons « Mademoiselle privé », de la « moutarde à venir ». Les packaging sont superbes, ont mille jeux de mots (et des textes en latin en guise d’ingrédients sur le côté des paquets). La palme de l’humour revenant au rayon bricolage (ouvert le dimanche, clin d’œil à de récentes revendications) avec la tronçonneuse dont la chaîne ne risque pas de couper puisqu’elle a une chaîne de type sac Chanel à la place (je vous ferai un dessin). *ci-dessus look 11*