Ça, c’est le détail d’une de mes peintures, réalisée d’après une photo en noir et blanc prise en Amazonie par Claude Lévi-Strauss.
Archives de l’auteur : celeste
Manifeste pour aimer les fleurs
J’ai retrouvé ce carnet dans lequel, à côté de ce joli motif de fleurs peint à l’aquarelle, j’ai écrit « Oui monsieur, j’aime les fleurs, parfaitement ». Cette phrase a valeur de manifeste : la revendication d’aimer les fleurs dans un monde trop masculin, et qu’aussi, aimer les fleurs n’est pas faiblesse. Oui, j’aime les fleurs et c’est là ma puissance, c’est ce que ça veut dire. Cela me fait penser à une exposition de l’artiste Camille Henrot intitulée Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les fleurs ? à la galerie Kamel Mennour en 2012.
Deux verres
Dans une époque où les magasins sont devenus la forêt de l’homme moderne, et que le shopping est aujourd’hui comparable à la cueillette des champignons, il faut bien se dire que ce n’est pas le fait d’acheter qui nous apportera une quelconque satisfaction mais le sentiment de « la bonne trouvaille » (comme un cèpe sous un tas de feuilles mortes) : savoir dénicher le bel objet dans le foisonnement matériel, tels ces deux verres opalins, rares, d’une teinte jaune-vert trouvés chez Emmaüs à quelques semaines d’intervalle, à 0,50€ l’un. Comme quoi, ce n’est pas le portefeuille qui fait l’œil !
Jungle flowers
Décliner une peinture en motif pour un manteau, une jupe… Les peintres et les créateurs sont liés par une même idée de la beauté. Pour voir d’autres silhouettes, allez jeter un œil sur :
camille-fontaine-design.
Nicolas Bouvier
Coa Coa
Ma grenouille préférée, de ma série de peintures Tristes Tropiques visible ici.
Je crois que my favorite frog est aujourd’hui à Londres…
Brain grid
Plats en bambou
Parmi l’offre pléthorique d’accessoires déco pour la maison, j’ai choisi un jeu de plats en bambou de Habitat. Créé pour la cuisine, je vais l’utiliser plutôt dans la salle de bains, pour recueillir savon et shampoing dans une atmosphère épurée et naturelle.
Nommer les plantes
« Pourquoi nommer et que nomme-t-on ? L’urgence intellectuelle s’imposant à l’homme est d’ordonner le monde pour en dégager une cohérence. L’activité de classement permet à l’individu d’articuler entre eux des objets (ici des végétaux) et sa propre personne. (…) Cette activité de classement et de dénomination produit l’échange d’informations et de messages dans le groupe social. »
Extrait de l’article Nommer les plantes et les formations végétales de Renée Claisse, Bruno de Foucault et Annick Delelis-Dusollier dans la Revue française d’anthropologie L’HOMME n°153, thème OBSERVER NOMMER CLASSER (janvier/mars 2000).
J’ai dessiné d’après la photo illustrant le texte dans la revue, que j’ai achetée au marché des livres anciens et d’occasion 104 rue Brancion Paris XVe (à côté du parc Georges Brassens, chaque week-end de 9h à 18h) : vous y trouverez des trésors.
Les Forges royales
Invitée en septembre 2013 à une journée « Jetez l’encre à Guérigny » (Nièvre) pour peindre et dessiner à l’encre les anciennes forges royales servant à la fabrication des ancres marines, je retrouve ce dessin du marteau-pilon de 5 tonnes et de sa grue en bois, datant du milieu du XIXe.