Youhouh ! Je vous présente mon beau perroquet. Il y a une déferlante « perroquets-jungle » depuis déjà quelques années dans les motifs et dans la mode mais j’avoue ne pas m’en lasser, la preuve, c’est que j’en mets dans mes toiles. Un exotisme à moindre coût pour nous autres pauvres occidentaux : les merles et les mésanges ne nous feraient-ils pas rêver ?
Archives mensuelles : janvier 2014
Pied de biche Margiela
Les poignets de Giambattista Velli
Pour une poignée de main pleine d’assurance (et une allure pleine de classe), parez vos poignets des bracelets larges de Giambattista Velli.
Sinon, le dessin de la silhouette, vous le préférez avec ou sans stylo autour ? Sans stylo, c’est plus léger, plus pictural, plus romantique. Avec le contour, c’est plus précis mais ça donne un petit côté 80′s je trouve. Alors ?
Papillon Gaultier
Club Chanel
Saint Karl (Lagerfeld) a de nouveau étonné et ravi les invités mardi dernier au défilé Chanel haute-couture au Grand Palais, avec un orchestre de Sébastien Tellier et ses musiciens. Sur une musique bulle de champagne, les mannequins, fraîches, sportives et souriantes ont descendus les escaliers « en sautillant » (et en baskets ! vive le plat !), dans un décor de club spatio-temporel, ou plutôt intemporel : c’est ça la magie Chanel, et ça opère à tous les coups.
D’après Vallotton
Aujourd’hui, c’était l’avant-dernier jour de l’exposition Félix Vallotton au Grand Palais. Il était temps que j’y aille ! Extrait de mon carnet d’expo représentant une de ses gravures sur bois, L’irréparable (1898). J’aimais bien la grosse potiche chinoise en bas à droite avec la bouche du poisson. La plante jaillit de la potiche, Monsieur et Madame sont fondus dans un canapé aussi noir qu’eux et ils sont aussi muets que le poisson. Le graphisme des gravures de Vallotton est impeccable, tout comme les aplats de couleurs de ses peintures.
Psychedelic landscape (detail)
Ça, c’est le détail d’une de mes peintures, réalisée d’après une photo en noir et blanc prise en Amazonie par Claude Lévi-Strauss.
Manifeste pour aimer les fleurs
J’ai retrouvé ce carnet dans lequel, à côté de ce joli motif de fleurs peint à l’aquarelle, j’ai écrit « Oui monsieur, j’aime les fleurs, parfaitement ». Cette phrase a valeur de manifeste : la revendication d’aimer les fleurs dans un monde trop masculin, et qu’aussi, aimer les fleurs n’est pas faiblesse. Oui, j’aime les fleurs et c’est là ma puissance, c’est ce que ça veut dire. Cela me fait penser à une exposition de l’artiste Camille Henrot intitulée Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les fleurs ? à la galerie Kamel Mennour en 2012.
Deux verres
Dans une époque où les magasins sont devenus la forêt de l’homme moderne, et que le shopping est aujourd’hui comparable à la cueillette des champignons, il faut bien se dire que ce n’est pas le fait d’acheter qui nous apportera une quelconque satisfaction mais le sentiment de « la bonne trouvaille » (comme un cèpe sous un tas de feuilles mortes) : savoir dénicher le bel objet dans le foisonnement matériel, tels ces deux verres opalins, rares, d’une teinte jaune-vert trouvés chez Emmaüs à quelques semaines d’intervalle, à 0,50€ l’un. Comme quoi, ce n’est pas le portefeuille qui fait l’œil !
Jungle flowers
Décliner une peinture en motif pour un manteau, une jupe… Les peintres et les créateurs sont liés par une même idée de la beauté. Pour voir d’autres silhouettes, allez jeter un œil sur :
camille-fontaine-design.